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№ 77553
>>77550
Identifier unilatéralement des propos critiques d'un ordre social comme des "pleurnicheries", je veux bien. C'est pas un argument, c'est un avis sur les propos critiques de la part de quelqu'un qui trouve l'ordre social très bien comme il est et qui va attaquer le propos pour ce qu'il représente de menace contre le dit ordre social.
Enfoncer le clou des dites "pleurnicheries" en supposant que c'est de la morale de l'esclave, vraiment je fais pas le lien. La morale de l'esclave, de ce que j'en ai compris, ça consiste à prendre tout ce que représente et incarne le maitre comme mauvais, et donc toutes les oppositions possibles comme nécessairement bonnes (le manque de confort matériel par exemple). Mais ça ne suffit pas à affirmer que tout ce que l'esclave suppose comme bon est en fait mauvais, à moins de s'identifier soi-même au maitre sans discernement. Nietzche dit simplement que ce raisonnement maitre=mauvais et esclave=bon n'a aucun sens. Pas que l'esclave se trompe et que le maitre a raison. On pourrait dire, en psychologisant un peu, que cette morale est juste un biais de raisonnement dont il faut se méfier quand on veut se distinguer de quelqu'un qu'on méprise pour des raisons qu'on estime justes.
>>77542
J'avais plus cette impression en effet. L'ubermensch c'est séduisant pour un néofasciste. D'ailleurs ça a certainement inspiré les nazis et les fascistes en leur temps. Pour avoir tué Dieu je ne sais pas, l'extrême-droite a des divisions très forte sur la question religieuse (entre les athées vener, les catho intégristes, les néopaïens...).
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